mercredi 2 novembre 2016

Impressions marocaines

Marrakech, piscine d'un hôtel haut de gamme, dimanche après-midi.
Soleil légèrement voilé, 31°C. 




La ville si proche et si lointaine.

Clientèle internationale, européens, marocains, arabes du golfe, expatriés...

Personnel de service nombreux, à l'affût des sollicitations.

Mélange des langues, arabe, français, anglais, allemand...

Un couple arabe fume et sirote du rosé en écoutant la mythique Fairuz, libanaise chrétienne, chanter « Al Bint el Chalabiya » qui évoque un quartier branché de Bagdad à une époque révolue.
Je fredonne la chanson, le monsieur la connaît par cœur.

Une jeune fille enterre sa vie éponyme en compagnie de deux amies, tout aussi bronzées qu'elle.
Juive francophone, elle disserte, diadème en toc sur la tête, d'Israël et de rites religieux.
Puis la conversation bascule sur pilule contraceptive et stérilet.

Des émiratis Armani, arborant une barbe à la taille du meilleur aloi, éclusent bière sur bière.

Des gamins variés barbotent joyeusement.

Trois hommes à la mine sévère font une apparition, marcel blanc et serviette assortie nouée autour des reins.
Ils longent la piscine et font demi tour.

Deux blacks magnifiques, en vêtements moulants révélant leur anatomie sculpturale, parcourent le jardin puis bavardent en anglais avec les émiratis.
« Nice to meet you! ».

Deux jeunes femmes, huppées et voilées, boivent du thé, à quelques mètre de deux amoureux marocains testant, main dans la main, la production viticole locale.

Un peu en retrait, je termine, de conserve, mon Coca Light et cette chronique.

Cosmopolitement votre